Le champion du monde Junior J2 Enric Francisco et la multi-championne du monde de la discipline Laia Sanz, tous les deux sélectionnés pour représenter l’Espagne en Trophée et en Féminine, ont été obligés de renoncer. Enric Francisco s’est en effet blessé lors de la finale de l’EnduroGP à Ambert, et doit donc céder sa place au jeune Tosha Schareina. Tosha possède toutefois l’expérience de cette course, ayant déjà participé trois fois aux ISDE dans l’équipe Junior. 
Quant à Laia sanz, qui devait faire son retour en enduro à l’occasion de ces ISDE portugaises, c’est sa préparation pour le Dakar et un certain nombre d’obligations pour KTM qui l’oblige à se faire remplacer. Sa place sera occupée par la jeune catalane Aida Castro, dont ce sera la première apparition sous les couleurs espagnoles. Deux pertes d’importance pour le sélectionneur et légende de l’enduro Ivan Cervantès : « Nous avons attendu jusqu’au dernier moment, mais Enric ne va pas assez bien et nous avons finalement décidé de ne pas le faire venir car il ne sera pas à 100% et les ISDE réclament d’être au top. Nous partons avec les mêmes critères de lutte pour la victoire avec Tosha qui est également un pilote de premier plan. En ce qui concerne Laia, divers engagements l’empêchent de venir. Nous avons également essayé jusqu’au bout mais cela ne pourra pas être possible et Aida Castro le remplacera ». Si l’Espagne peut viser le podium dans les différentes catégories, se priver de deux éléments aussi importants devrait toutefois porter préjudice aux résultats finaux… A suivre, du 11 au 16 novembre prochains du côté de Portimao, au Portugal. 

La composition des équipes espagnoles : 
Trophée : Josep García, Cristóbal Guerrero, Kirian Mirabet et Tosha Schareina

Junior : Sergio Navarro, Marc Sans et Pau Tomás

Féminine : Mireia Badia, Sandra Gómez et Aida Castro

Team manager : Ivan Cervantès

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Nathan Bererd, le champion de France Espoirs 2018 avec le team Dafy, auteur d’une très belle première saison chez les Juniors en 2019 (vice-champion J1 sur sa 125, derrière Antoine Criq !), vient d’officialiser sa signature avec le team officiel TM Racing, celui-là même qui a permis à Loic Larrieu de remporter son premier titre de champion du monde en E2 cette saison. Les Italiens parient donc sur la jeunesse française pour faire briller leurs couleurs ! « Nous sommes très excités d’annoncer que nous sommes de retour avec un programme Youth l’année prochaine. Les jeunes sont une priorité pour commencer à construire une nouvelle génération de pilote. Le pilote sera Nathan Bererd, 4e cette saison en Youth 125 cm3 et il est très motivé pour décrocher le titre en 2020. » annonce l’usine de Pesaro. « Nous sommes très contents d’avoir Nathan l’année prochaine. Le deal porte sur plusieurs années, il est très jeune et nous pensons qu’il est capable d’obtenir de très bons résultats ensemble, comme avec Andrea (NDR : Verona, le champion du monde Junior 2019). » a ajouté Luca Cherubini, le team manager de la structure TM Racing. 

Le mot de Nathan sur les réseaux sociaux : « Heureux de vous annoncer ma nouvelle collaboration avec le team TM Racing SpA pour la saison 2020. Ma nouvelle 125 TM EN FI (injection) et moi serons présents sur l’intégralité du Championnat du Monde catégorie Youth Cup et sur le Championnat de France en catégorie Junior E1. 

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L’En’Duo 2019 est dans les starting-blocks du côté d’Aubusson. Dès demain vendredi, le prologue permettra aux pilotes de l’Extrême Challenge comme de la catégorie Duo de s’échauffer, avant les choses sérieuses samedi. 
La mythique course, pour son 21e anniversaire, comptera comme avant-dernière épreuve de l’Extrême Challenge. L’an dernier, on rappelle que c’est le pilote espagnol officiel Sherco Mario Roman qui s’est imposé, face à un excellent Julien Gauthier, toujours très à l’aise sur cette épreuve. Julien aura bien besoin de se relancer ce week-end, après un week-end difficile à la TaillHard Xtrem. On peut aussi compter sur le leader de la série Paul Bury pour animer cette En’Duo 2019, ou sur l’autre habitué des podiums 2019 Mika Barnes. En tout cas, ce qui est sûr c’est que le spectacle ne manquera pas dans les bois autour de la course, où le public répond toujours présent ! 

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Coup double pour Manu Lettenbichler qui a remporté à la fois la Getzen Rodeo, finale du WESS, et la série en elle-même après une saison impeccable de régularité et de panache. Le jeune allemand conclue par ainsi cette saison pleine par une victoire devant un public nombreux, déchaîné et tout acquis à sa cause. Il devance Alfredo Gomez, auteur lui aussi d’une saison solide, qui grâce à cette seconde place arrache également la deuxième marche du podium au général devant Jonny Walker, sixième seulement en Allemagne. Taddy Blazusiak monte sur la troisième marche de la course, mais doit se contenter de la quatrième position au championnat. 
Billy Bolt, le champion WESS en titre malheureusement blessé pendant une grande partie de la saison, faisait son retour en course à l’occasion de cette finale. Quatrième de la course, l’anglais sauve les meubles avant la longue intersaison où il aura tout loisirs de se retaper afin de revenir à 100 % l’an prochain pour contester la suprématie du jeune Manu Lettenbichler. 
Parmi les exploits lors de cette finale, on se doit de mettre en avant la superbe cinquième place de Pol Tarres, ce malgré une énorme brûlure sur le mollet qui en aurait arrêté plus d’un ! Un costaud, l’espagnol ! Toujours rayon espagnol, légère déception par contre pour Mario Roman, seulement huitième sur un terrain à sa convenance. Même constat pour Graham Jarvis, septième sans éclat. 
Le champion de Scandinavie de trial Eddie Karlsson, vu cette saison à l’AlesTrem, était présent et s’en ait plutôt bien sorti, avec la neuvième place. Pas mal pour ce jeune pilote sans beaucoup d’expérience en extrême ! Par contre, pas de traces du jeune espagnol Josep Garcia, vainqueur à domicile de la dernière épreuve du WESS. Josep était en fait  à la finale du championnat d’Espagne d’enduro, qu’il a d’ailleurs remporté. Son coéquipier Nathan Watson, lui, était là, et a galéré pour prendre finalement la 22e place. 

Retrouvez les résultats complets ici. 

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Julien Gauthier a remporté ce week-end l’En’Duo du Limousin 2019, avant-dernière épreuve de l’Extrême Challenge. Disputée dans des conditions difficiles comme l’Auvergnat les affectionne, cette En’Duo est la seconde victoire de GotGot dans l’Extrême Challenge après celle de Licq-Athérey, pour l’ouverture. Au final, il devance le vainqueur 2018 du Challenge Paul Bury, une nouvelle fois sur le podium. Le jeune pilote Atomic Moto est en effet d’une régularité exemplaire cette saison. Ce qui lui permet, si nos calculs sont exacts, de mener le championnat pour 35 petits points seulement, quand on sait qu’une victoire vaut 600 points ! Florian Peyret complète le podium de cette En’Duo cuvée 2019 devant Tom Pastel et Martin Vignal. Déception, en revanche, du côté de Mika Barnes qui était lui aussi très régulier depuis le début du championnat, mais qui doit se contenter d’une quinzième place peu en rapport avec sa vitesse sur cette En’Duo. On en saura bientôt plus quant à la raison de cette contre-performance. De fait, Mika lâche quelques points précieux dans la course à l’or avec une seule course encore au programme du challenge, la 24MX AlesTrem qui se déroulera mi-janvier 2020. Une finale qui s’annonce donc dantesque entre Bury, Gauthier et Barnes, sachant qu’en plus, de nombreux tops internationaux devraient venir se mêler à la ruée au podium et ainsi grappiller des points à nos pilotes. 
Dans la catégorie Duo Hard, c’est la paire Gautié/Raquidel qui s’impose devant Vukcevic/Pochez et Henchoz/Schranz. En Duo Soft, victoire de Counioux/Conchonnet devant Tixier/Nony et Chazot/Celle. 

Retrouvez les classements complets ici. 

En cadeau, l’arrivée ‘live » de Julien Gauthier.

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Gros débat au sein de la rédac’ à l’heure de choisir la couv’ du nouveau numéro. Avec le reportage de Pierre Pallut parti à la découverte du X-Country sauce Chevrot et le focus sur la Yamaha 450 de Nicolas Deparrois, double champion de France en titre de cette discipline cousine et parent pauvre de notre mère enduro, faire la “une” avec Dep’ était légitime. Osé aussi, voire risqué aux yeux de notre éditeur qui voyait l’absence de plaque-phare sur l’YZF comme une défiance à l’égard de notre lectorat conservateur. La mode étant au référendum, on a décidé de lancer un sondage le temps du week-end de la finale du France à Langeac. Plus de 1 000 votants se sont prononcés sur Facebook et Insta.

La couverture avec la Yam de Dep’ a remporté les suffrages avec près de 60 %, on s’est donc exécutés.

On avait bien une autre proposition avec Serge Nuques et son fils en action à vous proposer, mais les réseaux n’acceptent que deux propositions. Dommage, non ?!!

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En attendant la vidéo version longue de notre monteur Pierre, voici le teaser officiel des Enduro Mag Days 2019, les premiers dans ce joli village de Bagnols qui a servi de camp de base à l’opération. Malgré une météo un brin capricieuse, même si l’on est passé à côté de la catastrophe, ces EMDays nouvelle génération ont été reçus très positivement par les participants et nos amis exposants/partenaires. 

Merci à tous nos partenaires, sans qui on ne pourrait pas vous proposer tous ces essais de motos, de matos…  
24MX, Euroboost, Husqvarna, KTM, Beta, Sherco, Klim, Mitas, Öhlins, Kenny, Moraco , S3, Sena, Ipone, Charade Moto, Ambiance Moto, Oxi-Light, R-Flow

Et merci à vous de vous être déplacés, à l’année prochaine ! 

La vidéo teaser des Enduro Mag Days 2019 : 

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Présentées au Kenny Festival, à l’essai aux EnduroMag Days 4, les Honda RedMoto RX sont les dernières grosses nouveautés homologuées de l’année.

La 250 évolue le plus en adoptant le cadre et le bras oscillant de la 450 et en gagnant couple et puissance. Et cela grâce à une chambre de combustion, un profil de cames, un calage de distribution côté échappement et une carto revue. Par contre, toujours pas de boîte six comme aux US…
RedMoto annonce jusqu’à 8 % de couple en plus et la moitié rayon puissance. Dispo depuis fin septembre avec ses grandes sœurs 400 et 450, seule la 300 qui nécessite une intervention sur le haut moteur de sa matrice deux et demi était attendue mi-octobre. Toutes sont doublées des séries ESP affublées de 3 750 euros de bonne came pour 1 700 euros de plus l’addition finale.

Les prix des Honda RedMoto RX :

250 RX : 10 399 euros
300 RX : 10 699 euros
400/450 RX : 10 799 euros

Plus d’infos sur ici

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Husqvarna a profité du salon de Milan, l’Eicma, pour dévoiler une nouveauté tout-terrain qui a évidemment retenu notre attention : une TE 300i Jarvis Edition. La machine n’est certes pas une réplique exacte de la « vraie » moto qu’utilise le King de l’extrême, mais elle possède quelques pièces et éléments qui permettent de la singulariser et ainsi de s’offrir une Husqvarna que tout le monde n’a pas. Si le modèle vous intéresse, sachez qu’il vous en coûtera 10 399 €. La Husqvarna Jarvis Edition sera disponible dès décembre 2019, en quantité limitée d’après ce qu’on a compris. Un futur collector ? 

Le communiqué officiel d’Husqvarna : 
TE 300i JARVIS EDITION 

Hommage mérité à la légende, la nouvelle TE 300i JARVIS EDITION est la machine parfaite pour explorer de nouveaux horizons et défricher des terres inconnues. Le 2 temps fiable est étonnamment simple à gérer. En combinaison avec l’injection de carburant électronique, la génération de puissance fluide et le châssis extrêmement agile, cette édition limitée de la TE 300i délivre des performances leaders de la catégorie, dignes de ses graphismes Rockstar Energy Husqvarna Factory Racing officiels.

POINTS CLÉS TECHNIQUES
=> Châssis noir
=> Housse de selle noire avec nervures additionnelles anti-dérapantes
=> Couronne arrière Supersprox bleu bi-matière
=> Protection de disque avant
=> Guide-chaîne bleu
=> Poignées ODI grises
=> Kit déco Rockstar Energy Husqvarna Factory Racing

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Le calendrier WESS 2020 est sorti, avec encore quelques aménagements pour cette version 3 de la série qui combine plusieurs types de disciplines cousines. Ainsi, la Red Bull 111 Megawatt, en Pologne, fait son retour après avoir disparu du calendrier WESS 2019. L’Hixpania, quant à elle, avait fait son apparition en 2019 en juin, mais servira cette fois de finale en octobre, soit ses dates habituelles. On se souvient qu’à l’origine, une course en Italie devait avoir lieu en juin mais l’Hixpania a pallié sa défection au dernier moment. Exit donc la très discutable Getzen Rodeo, qui n’a pas convaincu les organisateurs. On note aussi la volonté du WESS à s’exporter outre-Atlantique, avec la réputée Tennessee Knock-Out qui fait donc ses débuts en tant qu’épreuve de la série, à la place de l’enduro « classique » de Solsona. Avec six courses sur huit très typées « extrême », seuls le Trèfle Lozérien et le XC d’Hawkstone Park y échappant, on peut penser qu’il sera dur à un enduriste pur et dur genre Garcia ou Watson de s’imposer et ainsi succéder aux deux précédents vainqueurs Billy Bolt et Manu Lettenbichler, tous deux issus de la filière trial et reconnus comme » pilotes extrêmes. 

Calendrier WESS 2020 : 
Round 1: Extreme XL Lagares (Portugal) 8-10 mai 
Round 2: Trèfle Lozerien AMV (France) 21-23 mai
Round 3: Erzbergrodeo Red Bull Hare Scramble (Autriche) 10-14 juin
Round 4: Red Bull 111 Megawatt (Pologne) 27-28 juin
Round 5: Red Bull Romaniacs (Roumanie) 21-25 juillet
Round 6: Tennessee Knockout (USA) 15-16 août 
Round 7: Hawkstone Park Cross-Country (Angleterre) septembre, date à déterminer
Round 8: Hixpania Hard Enduro (Espagne) octobre, date à déterminer

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Pour sa finale devant son public, Manuel Lettenbichler n’a pas déçu. Vainqueur des qualifications de la Getzen Rodeo le matin, il a ensuite fait une course presque sans erreur pour aller chercher la victoire et le titre WESS. 

Des milliers de personnes sont venues voir Mani devenir champion WESS à domicile. © Future7Media

Mani, d’abord toutes nos félicitations pour ta victoire à la GetzenRodeo et sur le WESS 2019. Malgré la pression, tu as semblé gérer la course à on rythme?

Manuel Lettenbichler: «Ce fut une journée incroyable. Tellement incroyable. En fait, j’ai un peu galéré dans les premiers tours de la course du matin parce que j’étais trop nerveux et raide. Mais après cela, je me suis détendu et reconcentré. Je suis content du déroulement de la deuxième course. J’étais épuisé pendant les derniers tours et j’essayais simplement d’éviter de passer en mode survie. Quand Taddy m’a doublé, ça m’a tiré et j’étais de retour mentalement. J’ai réussi à le repasser pour aller chercher la victoire. Je pense que nous avons produit du bon spectacle pour le public ! 

Qu’est-ce qui a rendu la Getzen Rodeo si exigeante cette année?
«Toutes les sections sont dures et techniques et il n’y a pas beaucoup de repos entre les obstacles. J’essayais juste de les prendre un par un. J’ai essayé de ne pas me précipiter et de passer propre. Une fois que tu commences à te louper, tu perds beaucoup de puissance et d’énergie. « 

Le KTM 300 EXC avec laquelle Manuel Lettenbichler a gagné la Red Bull Romaniacs et la GetzenRodeo – © Future7Media

En plus de ce que tu viens de réaliser à la Getzen Rodeo, ta victoire à la Red Bull Romaniacs doit également te tenir à coeur, non ? 
«Gagner la GetzenRodeo m’a donné autant d’émotions que pour la Red Bull Romaniacs , mais gagner là-bas, c’est quand même encore plus fort. C’est une course tellement difficile, avec une telle histoire. C’est cinq jours à la limite ! Je suis super content d’avoir les deux victoires, surtout ! »

En tant que leader du championnat après la Red Bull Romaniacs, étais-tu inquiet que des courses comme le Cross-Country d’Hawkstone Park  ou l’Enduro BR2 Solsona puissent changer les choses?
“Bien sûr, j’étais très inquiet parce que je suis un pilote d’extrême avant tout. Mais je me suis surpris moi-même sur ces courses, en particulier à Hawkstone Park. J’espérais au mieux faire dans les cinq, mais j’ai terminé deuxième, ce qui était incroyable. ”

Penses-tu avoir démontré que tu es maintenant plus qu’un coureur de Hard Enduro, un pilote polyvalent?
«Honnêtement, je fais de mon mieux partout où je cours. Dans les rounds que je ne pensais pas pouvoir gagner, je me suis assuré de récolter le plus de points possible. Et à la fin de l’année, ça a fait la différence. Je suis naturellement meilleur en extrême, mais maintenant je commence à combler cet écart dans les conditions les plus rapides. Même si je sais qu’il reste un long chemin pour lutter contre des Josep Garcia ou Nathan Watson. Mais je me rapproche. »

Manuel Lettenbichler s’est également montré à la hauteur lors des courses plus rapides du WESS – © Future7Media

Etais-tu sous pression pour remporter le titre cette année, après avoir été second en 2018?
«Oui, bien sûr, parce que les gens ont commencé à dire que je pourrais gagner cette année. Mais au final, j’ai essayé de ne pas y penser. Plus tu stresses, moins tu performes et je savais que ce que j’avais réalisé en 2018 était bon, mais c’était aussi l’année dernière. Pour moi, c’était du passé et c’était seulement ce que je pouvais faire cette année qui importait. Aller de l’avant à chaque course sans penser à la saison dans son ensemble était la meilleure chose à faire. ”

Le calendrier du WESS 2020 a été annoncé. En tant que récent vainqueur de la Tennessee Knockout, que penses-tu d’aller aux États-Unis l’année prochaine ?
«Je suis excité d’aller aux États-Unis avec la série. J’ai remporté le Tennessee Knockout cette année et j’ai vraiment apprécié l’expérience. La course est dure et les fans américains sont super passionnés d’enduro. Avec des gars comme Cody Webb là-bas, la victoire sera difficile. Aller en Amérique contribuera au développement de la série, ce qui est important pour le sport et, avec Red Bull Media House sur nos écrans de télévision, l’enduro sera encore plus grand. »

De petite taille mais très amusant, Flatschingfast a prouvé que son équipe battrait en 2019 – © Future7Media

Ton team Flatschingfast Factory Racing est devenue tendance en 2019, tout le monde en parle. Quel est le secret ?
«Oui, tout le monde parle de Flatschingfast maintenant, c’est marrant. C’est juste un nom inventé, une blague, mais tout le monde connait maintenant et les fans font même des affiches, c’est effectivement tendance ! Ce n’est pas vraiment un mot, mais c’est cool que ce soit devenu un sujet d’amusement. « 

Enfin, que tu gagnes ou pas, tu as toujours le sourire. Est-ce la clé de ton succès cette année ?
«Je veux toujours m’amuser. Bien sûr, les résultats sont importants, mais il ne s’agit pas que de cela. Tu dois aussi profiter du moment. Je me sens tellement chanceux de faire ce métier. Nous avons tous commencé l’enduro parce que c’est fun, ça nous emmène dans des endroits de rêve et en plus ça permet de rencontrer des gens qu’on aurait jamais croisé autrement. Garder un sourire sur mon visage me le rappelle chaque fois que je roule ! »

Communiqué WESS. 

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KTM/GasGas, des explications ? Toute l’équipe d’Enduro Magazine et Trail Adventure s’est déplacée en force à l’Eicma 2019, le salon de la moto à Milan, pour y découvrir toutes les nouveautés et vous les faire partager. Et nous sommes tombés sur Joachim Sauer, champion d’Europe d’enduro dans les 80’s et désormais chef de produit off-road et adventure chez KTM. Dans cette interview, Jocki nous explique à quoi vont ressembler les prochaines GasGas et dévoile même une partie du programme sportif de la marque. Une interview très instructive !

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BIHR le leader européen de distribution de pièces détachées et accessoires moto crée un partenariat avec Energica Motor Company S.P.A. Afin de pouvoir mettre en place leur stratégie d’avenir et l’objectif environnemental de l’entreprise.

Energica Motor est le premier constructeur italien de motos électriques à haute performance. Leur gamme comprend les modèles Energica suivants :

• Ego, une moto électrique sportive et le premier modèle Energica.
• Eva, un roadster sportif électrique et le deuxième modèle de la société.
• Eva Esse Esse 9, le troisième modèle Energica – une moto électrique «old school».

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De retour du Rallye du Maroc, Johnny Aubert nous livre ses impressions sur les derniers tours de roues avec sa nouvelle équipe Sherco TVS Racing et de la préparation en vue du Dakar .

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Rui Gonçalves le pilote portugais vice champion du monde de motocross est entré dans la team Sherco TVS Racing pour participer au Dakar 2021. Il nous livre ses impressions sur cette arrivée dans le monde du rallye.

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Les ISDE 2019 à Portimao, au Portugal, ont débuté lundi. Dès le début de course, le vent a vite tourné en faveur des australiens et des américains, intenables devant. Après deux jours de domination des tenants du titre australiens, les américains sont revenus dans la bagarre et ont même dépassé leurs adversaires hier et comptent bien sceller le deal dans les deux jours qui restent. Ce malgré les aléas mécaniques de Kailub Russell, obligé de changer une couronne cassée en liaison, ce qui lui a coûté beaucoup d’énergie mais pas de pénalité ! 

Côté français, le Trophée composé d’Antoine Basset, Anthony Geslin, David Abgrall et Jérémy Carpentier fait de son mieux, avec des spéciales pas forcément à leur avantage les deux premiers jours. Les choses vont un peu mieux depuis, avec la sixième place provisoire hier soir. Mais la vraie déception vient des Juniors, qui faisaient du bon boulot notamment avec un Théo Espinasse déchaîné, auteur d’un scratch. Malheureusement, « La mèche » a cassé le moteur de la Sherco dans la seconde spéciale hier, laissant de fait Till De Clercq et Léo Le Quéré au bord de la route puisqu’il n’y a pas de joker en Juniors. Nos gars étaient en bagarre pour le podium avec les italiens, qui vont du coup pouvoir respirer. Notez que Sherco a passé une sale journée hier, avec une autre casse moteur sur la machine de Matteo Cavallo (trophée italien) et un pouce déboîtée pour Dan Mundell (junior anglais). Quand ça veut pas… En parlant de malchance, les australiennes, tenantes du titre depuis six ans, ont aussi leur mot à dire. En effet, après l’abandon de Mackenzie Tricker, c’est Tayla Jones qui est partie à la faute hier, avec un trauma crânien à la clé. Du coup, Jess Gardiner est la seule rescapée de l’équipe et va céder la couronne aux américaines, sauf coup de théâtre. 

Classement Trophée ISDE 2019 : 1.Etats Unis ; 2.Australie (+1’12’’41); 3.Italie (+7’00’’40); 4.Finlande (+11’09’’15); 5.Espagne (+12’05’’82) ; 6.France (+15’40’’33); etc….
Classement Junior ISDE 2019: 1.Australie ; 2.Etats Unis (+8’52’’50); 3.Italie (+11’20’’68)… 9. France (+2h14’06); etc…

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Nicolas Potinière, du département matériaux compétition chez Michelin nous confie les secrets de développement du nouveau pneu extrême de la marque Clermontoise et sa collaboration avec les meilleurs pilotes. On a hâte de l’essayer !

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Toute l’équipe d’Enduro Magazine s’est déplacée en force à l’Eicma 2019, le salon de la moto à Milan, pour y découvrir toutes les nouveautés et vous les faire partager.

Retrouvez donc dans la vidéo toutes les dernières infos.

Au menu des nouveautés Enduro :

00:43 Husqvarna TE 300i Jarvis Edition
01:32 Marque Eleveit
02:24 Sherco 125 SE Factory avec Lionel Cabrolier
03:37 Beta Racing
04:36 Casque Klim FE Carbone avec Charles Kohut
05:52 TM EN 125
06:29 Nouveautés chez Gaerne avec Karin Moro
09:01 Fantic XE 125
09:55 Masque Kenny Ventury avec Nicolas Rousselle
11:44 Marque Just1

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Le Dakar 2020 a fait sa conférence de presse la semaine dernière, un événement puisque c’était la première de « l’ère Castera » et du déménagement en Arabie Saoudite. Le rallye s’élancera le 5 janvier de Djeddah, seconde ville du pays située sur les rives de la mer rouge, pour arriver à Riyad, la capitale, le 17 janvier. Entre les deux, les pilotes enchaîneront douze étapes et 7800 kilomètres dont 5000 kilomètres de spéciales, dont cinq feront plus de 450 kilomètres. De quoi s’occuper. 
La patte Castera devrait se sentir rapidement, avec par exemple le roadbook distribué le matin seulement sur au moins quatre étapes, afin de redonner plus de place à la navigation et de réduire la préparation nocturne de la spéciale du lendemain avec les mapman, ces spécialistes de la cartographie qui cherchent des coupes pour faire gagner du temps à leurs pilotes. Testé avec succès lors du rallye du Maroc, ce roadbook « pré-coloré » par l’organisation a bien fonctionné et reçoit pour l’instant les faveurs des pilotes. A confirmer après le Dakar ! Autre grosse nouveauté, la création d’une étape super-marathon pour les motos et les quads. Elle aura la particularité de n’accorder que dix minutes de mécanique aux pilotes à l’arrivée au bivouac de Neom (fin de la deuxième étape) sans assistance. Les pilotes devront donc adopter dès le départ la bonne gestion de la mécanique, des pneus notamment, en vue de l’étape du lendemain. Une autre étape marathon classique et pour tous (sans assistance) aura lieu à Shubaytah dans l’Empty Quarter (étapes dix et onze), cet immense espace rectangulaire de 1 000 kilomètres de longueur et 500 kilomètres de largeur dans le sud du pays. « Des déserts à perte de vue, des grands hors-pistes, beaucoup de dunes, de sable, des canyons, des pistes de montagne, on est revenus un peu au mode africain. Le terrain de jeu est extraordinaire. Sa diversité m’a étonné. » a déclaré DC à nos confrères de l’Equipe. 
Niveau pilotes, les favoris sont à peu près les mêmes que d’habitude, à savoir les teams officiels KTM, Husqvarna, Honda et Yamaha. On ignore toutefois l’état du poignet du tenant du titre Toby Price, qui s’était cassé le scaphoïde peu avant le départ l’an dernier. Côté français, nos deux plus belles chances sont réunies dans le team Yamaha avec Xavier de Soultrait et Adrien Van Beveren, tous les deux capables de l’exploit. Ou, en cherchant plus loin, avec le team manager de la structure HVA Pierre-Alexandre Renet…  A suivre ! 

Les étapes du Dakar 2020
1re étape (5 janvier) : Jeddah – Al Wajh (752 km dont 319 km de spéciales); 2e étape (06/01) : Al Wajh – Neom (401 km/367 km); 3e étape (07/01) : Neom – Neom (489/404); 4e étape (08/01) : Neom – Al Ula (676/453); 5e étape (09/01) : Al Ula – Ha’il (563/353); 6e étape (10/01) : Ha’il – Riyadh (830/478); 7e étape (12/01) : Riyadh – Wadi Al Dawasir (741/456); 8e étape (13/01) : Wadi Al Dawasir – Wadi Al Dawasir (713/474); 9e étape (14/01) : Wadi Al Dawasir – Haradh (891/415); 10e étape (15/01) : Haradh – Shubaytah (608/534); 11e étape (16/01) : Shubaytah – Haradh (744/379); 12e étape (17/01) : Haradh – Qiddiyah (447/374).

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