La Sherco Academy a comme d’habitude dévoilé ses lauréats 2020 à l’issue d’une série de test complets réalisés sur le site Alystar d’Olivier Rébufie. Didier Valade 

Le communiqué officiel : 

Alors que l’automne s’installe à peine et vient mettre un terme à une riche saison d’enduro, le petit village de Lanteuil en Corréze et son centre de pilotage Alystar ont accueilli l’épreuve de sélection des pilotes qui porteront les couleurs de l’équipe Sherco Academy en 2020.

Et comme un évènement dans l’évènement, la journée commençait par l’accueil du nouveau pilote recruté pour rouler aux cotés de Léo Le Quéré en Elite, Antoine Criq. Le champion de France Junior E1 en titre est venu signer son contrat et faire ses tout premiers tours de roue sur la Sherco.

Léo Le Queré, Antoine Criq et Didier Valade

Cette édition marquait également le retour de Jérémy Tarroux dans le rôle de parrain de l’académie. Aux côtés de Léo et d’Antoine, le pilote officiel Sherco usine n’a pas manqué une miette des épreuves de sélection et a usé de son expérience pour aider Didier Valade dans son recrutement.

Jéremy Tarroux et un des nouveaux élus Antoine Criq

Mais c’est avant tout les chronos qui ont parlé. Olivier Rebuffie avait tracé deux magnifiques spéciales, sur lesquelles chaque pilote devait rouler à deux reprises, le moins bon des quatre chronos finaux étant supprimés. En parallèle, chaque candidat était évalué sur ses connaissances en entretien moto par le nouveau mécanicien du team, Eric Dias.

Léo Le Quéré, redoublant. 

Après ces premières épreuves qui se sont terminées en fin de matinée, et un repas revigorant dont seule Maria, la maîtresse des lieux, a le secret, on donnait le départ d’une endurance de 45 minutes, sur un circuit formé par la jonction des 2 spéciales du matin. Une course qui se déroulait sous un soleil radieux et sur une piste séchante, presque idéale. Un exercice qui complétait parfaitement celui du matin et qui a permis de se faire une idée précise des aptitudes des candidats.

Au final, aux alentours de 16 heures, après avoir analysé toutes ses données et discuté en tête à tête avec chacun des candidats, Didier Valade annonçait la liste des lauréats. Ils seront tous conviés à recevoir les dotations des partenaires, toujours fidèles, au début de l’année prochaine, et participeront au premier stage animé par Jérémy Tarroux et Olivier Rébufie.

LES PILOTES SÉLECTIONNÉS POUR LA SHERCO ACADEMY ENDURO 2020

Catégorie Elite

• Antoine Criq – E1
• Léo Le Quéré – E2

Catégorie Junior

• Quentin Montclair
• Thomas Gibert
• Luc Fargier
• Victor Wenderoth

Catégorie Espoir

• Thibault Giraudon
• Matteo Estela
• Adrien Marchini
• Quentin Clerc Tournier

Catégorie National 1

• Anthony Aubery
• Guillaume Becret
• Rémi Vauvy

Catégorie  National 2

• Cyril Maurin
• Quentin Crouzet

Catégorie National 3

• Martin Gautherot
• Manuel Latapie

Catégorie Féminine

• Elodie Chaplot
• Andrea Degiovani

Courses extrêmes

• Bruno Mamone
• Charlélie Courtine

Classiques enduro

• Xavier Flick
• Martin Bonnet
• Jonathan Delbert

Photos : M. Talayssat / Sherco

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Les 5 lauréats de l’Outsiders Academy 2020 annoncés !

Après deux journées d’épreuves sous le soleil de Poussan, le jury de l’Outsiders Academy a statué sur les 5 lauréats 2020. Une nouvelle saison se prépare et pour la troisième année consécutive, Outsiders soutient les jeunes pilotes français d’Enduro via son programme Outsiders Academy.

Le week-end du 16/17 novembre avaient lieu sur le terrain du Moto Club de Poussan les sélections des 5 pilotes lauréats qui représenteront l’Outsiders Academy sur le championat de France Enduro Kid 2020. Les 12 candidats présents étaient très motivés et ont tous fait de leur mieux pour impressionner l’équipe pédagogique composée de Paul Poyeton et Marc Bourgeois. Et le choix n’en fût que plus difficile pour notre jury qui a finalement retenu les 5 lauréats 2020. L’Outsiders Academy est fière de vous présenter :
En catégorie 65cc, Aurélien Rebaubier (9 ans), Lilou Gybely (10 ans) et Noham Dabboue (10 ans). En catégorie 85cc, Evan Bonnet (11 ans).
Et en 125cc Enzo Philibeaux (16 ans).

Une équipe pédagogique au top !

Très impliqué dans son devoir de transmission, Marc Bourgeois, manager du team officiel Yamaha Rallye, a cette année encore fait profiter aux jeunes pilotes présents de son expérience. Paul Poyeton, responsable pédagogique de l’Outsiders Academy a encadré ce stage de main de maître, en reconnaissant les spéciales et en prodiguant ses précieux conseils.

Epaulés par des bénévoles membres du Moto Club ils ont proposé aux candidats une série d’épreuves exigeantes : Luc Léger pour les qualités physiques, changements de roues, filtres à air pour la mécanique, Spéciale Xtreme, Cross et Enduro pour le pilotage.

Chaque candidat a été reçu individuellement par le jury afin de s’informer sur leurs motivations, la façon dont ils s’entraînent, se nourrissent et prennent soin d’eux-mêmes. Sous le regard bienveillant de Clément Bachet, responsable de la communication, les jeunes ont donné leur maximum dans chaque épreuve, sans jamais perdre de vue le plaisir du pilotage.

Yamaha, un constructeur engagé

Présent à nos côté cette année via le programme bLU cRU, YAMAHA est un partenaire historique de l’Outsiders Academy. Condition nécessaire pour être lauréat : rouler en Yamaha sur la saison 2020. Si certains candidats étaient déjà en possession d’une moto de la marque au diapason, certains devront changer de couleurs l’année prochaine. C’est pour eux l’occasion d’approfondir leurs connaissance de la marque, aidés par la longue expérience de Marc Bourgeois et d’être orientés vers les concessionnaires de leur région.

Enzo Philibeaux franchit la dernière marche d’une spéciale Xtreme exigeante ©Voltor

La sécurité avant tout

Partenaire historique de l’événement, la Mutuelle des Motards partage avec nous des valeurs essentielles à la bonne pratique du 2 roues. Sécurité, respect et intelligence étaient au cœur de l’exposition pédagogique prévue pour sensibiliser ces jeunes sportifs.

Prochain rendez-vous pour les lauréats : le stage de début de saison avec la participation de Jean-Claude Moussé, Marc Germain, Barbara Collet pour le pilotage ; Amandine Pasqualini pour les questions de droit ; Mickaël Ortega pour la nutrition ; Fabien Vinel pour la mécanique ; l’agence SOLOGO, Mastorgne et Voltor pour la communication, l’image et les réseaux sociaux. Les 5 jeunes pilotes y recevront une partie de leur dotation matérielle (tenues, gants, casques, lubrifiant…).

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L’Uncle Hard Enduro, première course extrême à se dérouler en Indonésie, à Kiram pour être précis, a couronné Wade Young, quelques jours seulement après sa victoire en Australie à la prestigieuse Wildwood Rock Extreme. Une belle moisson, donc, pour l’officiel sud-africain de chez Sherco, décidément le King de l’hémisphère sud ! L’opposition était pourtant de qualité pour ce premier Uncle Hard Enduro, avec des noms qui comptent comme Trystan Hart, Dieter Rudolf, Tim Coleman, Kevin Gallas, Rienk Tuinstra ou encore Sonny Goggia, autant d’habitués des luttes en Gold sur les plus grosses courses extrêmes du monde. Le gouverneur de la province du Kalimantan du Sud lui-même a accueilli les pilotes internationaux en grande pompe, avec même un dîner dans sa résidence officielle. Il faut dire qu’un certain Graham Jarvis fait depuis des années la promotion de l’enduro extrême dans le pays en venant régulièrement donner des stages de pilotage dans le pays et former ainsi la première génération de pilotes locaux. 
Au final, la connaissance du terrain n’aura pas été suffisante pour notre vieux renard, qui s’est incliné face à son jeune rival Wade Young. Ces deux-là sont les  seuls pilotes à être parvenus à l’arrivée, des pluies torrentielles ayant fortement perturbé la course. L’italien Sonny Goggia est le suivant et complète ainsi le podium. Les pilotes retiennent surtout l’accueil qui leur a été fait à la fois par les autorités comme par les locaux, un beau contraste avec la situation en Europe. 

Une vidéo qui donne une idée de l’ambiance : 

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Le championnat du monde de SuperEnduro 2019/2020 commence le 7 décembre à Cracovie, en Pologne, et on commence enfin à savoir qui va y participer. Déjà, on sait qui ne sera pas là, les deux américains Colton Haaker et Cody Webb, soit respectivement le tenant du titre et son dauphin, les deux pilotes qui animaient la série depuis un moment… Sûr que ça va faire un trou dans le plateau ! Il semble qu’Husqvarna ait en effet décidé de laisser Haaker à la maison cet hiver. Idem pour Cody Webb, qui revient tout juste de blessure et vient de signer chez Sherco. 
On retrouvera heureusement, devant son public, l’ancien roi de la spécialité, Taddy Blazusiak, qui tentera ainsi de décrocher une 7e (!!!) couronne dans la discipline. Le Polonais a été confirmé par KTM dans l’équipe officielle, en attendant de le voir évoluer sous ses nouvelles couleurs GasGas. Dès 2020 ? On peut le supposer, même si rien n’a filtré pour le moment. « The Polish nightmare » aura pour coéquipier chez KTM, dans un premier temps, un revenant sur ce championnat qui a contribué à le faire découvrir, Jonny Walker. Blessé l’an dernier, auteur d’une saison WESS correcte mais décevante selon ses standards, JW22 pourrait profiter de l’hiver en salle pour se relancer, lui qui est à l’aise dans l’exercice. 
Chez Husqvarna, l’absence du champion en titre va être compensée par un autre favori au titre SuperEnduro 2019/2020, l’anglais Billy Bolt. Rookie de l’année 2018, il avait terminé vice-champion du monde pour ses débuts dans la catégorie reine, une performance exceptionnelle. Blessé l’an dernier, BB a galéré pour revenir mais nous a assuré à Milan qu’il serait fin prêt pour l’ouverture du mondial en salle. Il sera secondé par Alfredo Gomez, lui aussi à l’aise en salle, mais souvent un peu moins rapide que son exubérant coéquipier. Voici pour les officiels, reste derrière quelques noms comme Pol Tarres, Kevin Gallas ou Tim Hoare pour compléter un plateau tout de même loin de faire vibrer les foules… 

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Le premier baromètre économique des sports mécaniques, réalisé par EY, a été présenté et révèle que l’activité des sports mécaniques pèse tout de même 2.3 milliards d’euros en France, ce qui en fait une véritable force économique et un lobby crédible, pour peu que tous les acteurs parviennent à s’entendre. Cette étude représente quoi qu’il en soit un premier pas qui nous semble aller dans le bon sens !

Ci-dessous, le compte-rendu de la FFM sur ce baromètre économique : 

La Ministre des Sports, Roxana MARACINEANU, le Président de la Fédération Française de Motocyclisme, Jacques BOLLE, le Président de la Fédération Française du Sport Automobile, Nicolas DESCHAUX et le Président du Groupement National des Circuits Automobiles et des Centres d’Essais Industriels, Jean-Pierre MOUGIN ont organisé mardi 26 novembre 2019, dans les locaux de l’Automobile Club de France (Paris), la présentation du 1er Baromètre économique des sports mécaniques réalisé par EY.

Cette étude, exécutée dans le cadre de l’Observatoire de l’économie du sport du Ministère chargé des Sports, s’inscrit dans la démarche de structuration de la filière de l’économie du sport impulsée par l’Etat depuis 2015 pour mieux valoriser les acteurs économiques du sport dans leurs actions et renforcer leur compétitivité sur le plan international.

Une filière économique et sportive majeure en France

Avec un volume de chiffre d’affaires de 2,3 Milliards d’euros, les sports mécaniques constituent une filière sportive et de loisirs majeure en France, à mi-chemin entre les 7,5 Milliards réalisés par le football professionnel et les 1,5 Milliard de CA portés par la filière du golf.
Les sports mécaniques génèrent également de nombreux emplois sur le territoire français, estimés à 13 500 personnes en 2018, nombre comparable à celui de la filière du golf. Grâce à son activité, l’écosystème des sports mécaniques affiche une valeur ajoutée estimée à 510 Millions d’euros.
Les industriels représentent 39% du CA global des sports mécaniques et plus de la moitié des emplois du secteur (7 200).

Enfin, la filière contribue aux finances publiques. Le montant des contributions fiscales et sociales versées par ses acteurs est évalué à 233 Millions d’euros, similaire à celui des festivals et spectacles musicaux (266 M€).

Une filière ancrée dans la vie des français et des territoires

Chaque année, 1 600 clubs et associations repartis à travers toute la France organisent environ 2 300 épreuves dans chacune des 47 disciplines des sports mécaniques qui réunissent un total de 160 000 licenciés. Environ 130 000 personnes participent chaque année à l’organisation de ces épreuves partout sur le territoire.

Les circuits et lieux de pratique représentent 28% du chiffre d’affaires de la filière. Le territoire compte plus d’un millier de lieux de pratique pour un nombre total de 2 800 emplois. Ils contribuent au rayonnement international de la France grâce notamment aux compétitions majeures et de réputations mondiales qui s’y déroulent (24 Heures du Mans, Grand Prix de France F1 et Moto, Enduropale du Touquet Pas-de-Calais, Rallye de France WRC, WRX Lohéac…). Au total, 1,4 Million de personnes assistent chaque année à ces événements majeurs.

Le tourisme lié aux sports mécaniques recèle un fort potentiel de croissance. A titre d’exemple, les retombées touristiques du Grand Prix de France 2018 de F1 ont été évaluées à 46 M€.

Une filière tournée vers l’excellence et vers l’avenir

L’innovation reste un des grands marqueurs de la filière, les sports mécaniques s’étant toujours inscrits dans les grandes transitions. Laboratoire grandeur nature pour les constructeurs pour expérimenter et faire évoluer les réponses de l’industrie aux enjeux écologiques, numériques et de mobilité. Symboles de cette transformation : le Championnat du Monde de Formula E, l’hybridation de la F1 ou du WRC, le nouveau règlement du WEC (24 Heures du Mans) avec l’électrification ainsi que le lancement en 2019 de la Coupe du monde FIM MotoE et de la Coupe FIM de Trial-E.

La structuration du « collectif sports mécaniques »

Cette étude témoigne que les acteurs des sports mécaniques occupent une place particulière dans le secteur économique du sport. Ils sont historiquement et naturellement étroitement liés au secteur industriel dont ils sont issus. Dans le prolongement de cette étude et selon la feuille de route de la Ministre, les têtes de réseaux de ce secteur ont pour objectif de poursuivre la structuration de leur filière par la création d’un « collectif sports mécaniques » qui viendra s’intégrer dans la Filière Sport.

Madame Roxana MARACINEANU, Ministre des Sports : « Je me félicite que le Ministère des Sports accompagne la filière des sports mécaniques à définir l’impact économique d’un secteur au dynamisme et au maillage territorial exceptionnels. Je fais confiance à cette filière d’excellence dont l’innovation est l’ADN pour relever un double défi : celui de l’urgence environnementale et celui de la sécurité des pratiquants comme des spectateurs. »

Monsieur Jacques BOLLE, Président de la Fédération Française de Motocyclisme : « Ce baromètre économique des sports mécaniques est une première et constitue un élément fondamental et déterminant permettant de valoriser et de promouvoir nos activités ; riches de leur diversité et armées pour affronter de nouveaux défis. »

Monsieur Nicolas DESCHAUX, Président de la Fédération Française du Sport Automobile : « En tant que Président de la FFSA, je souhaite continuer d’agir pour les acteurs qui composent notre filière en soutenant leur dynamisme tout en répondant pleinement aux enjeux économiques, sociétaux et environnementaux qui sont les nôtres. »

Monsieur Jean-Pierre MOUGIN, Président du Groupement National des Circuits Automobiles et des Centres d’Essais Industriels : « Le GN CACEIPA qui regroupe la quasi-totalité des circuits français auto et moto ainsi que des centres d’essais industriels s’est fortement impliqué dans cette étude qui met en lumière l’importance de la filière des sports mécaniques en France, tant au travers des emplois qu’elle génère, que par ses retombées économiques et fiscales et par le nombre d’associations et de bénévoles qui l’animent sur l’ensemble du territoire. »

Monsieur Marc LHERMITTE, Associé chez EY : « Ce 1er baromètre raconte une économie surprenante, au-delà des grands événements sportifs qui la symbolisent, par l’incroyable variété des pratiques et leur réalité industrielle et technologique. Puissamment relayés par les médias et les réseaux sociaux, les sports mécaniques ont aussi un ancrage très local, autour des 2 300 épreuves qui maillent le territoire, avec leurs multiples retombées économiques, touristiques et fiscales. »

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Honda RedMoto rentre de plein pied dans le monde du compé-client pour le rallye avec cette Honda CRF 450 RX Rally assez radicale qui a été dévoilée à Milan lors de l’EICMA 2019. Développée par le spécialiste italien des rallyes Simone Agazzi, la machine ressemble fort aux prestigieux modèles usines de la marque. Mais, plus important, elle intègre une foule de détails qui en font une véritable machine de rallye prête à affronter les dunes et autres pistes cassantes (voir ci-dessous). Le tout en gardant un très contenu poids total (sans essence) de 138 kg. Evidemment, tout cela a un coût. Celui-ci est de 25 000 € l’unité, livrable chez votre concessionnaire Honda RedMoto préféré avec un délais de deux mois. Après ce délais, vous n’avez plus qu’à vous prendre pour Joan Barreda ! Disons plutôt Ricky Brabec, c’est sûrement mieux pour votre santé….  Notez tous les possesseurs d’une Honda CRF 450 RX Rally RS pourront bénéficier de plusieurs formules d’assistance, sur le Merzouga Rally et le Panafrica Rally 2020. 

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Christophe Charlier, après avoir déboulé entre les banderoles en 2017, va donc faire son retour en motocross l’année prochaine, en 2020. Le Corse s’était pourtant vite adapté à la discipline enduro, avant de connaitre une fin de saison 2017 complètement folle avec la victoire par équipe aux ISDE en France, à Brive, mais aussi au Motocross des Nations! Une performance unique, et sans doute pas prête d’être battue. Sans oublier, une semaine plus tard, le titre de champion d’Italie Assoluti. Christophe Charlier a ensuite rejoint les rangs de l’usine Beta, mais n’a jamais vraiment trouvé ses marques sur la l’italienne avant de signer Honda/RedMoto en 2019 avec plus de réussite. Quoiqu’il en soit, le Corse a laissé l’image d’un pilote professionnel, sympathique et respectueux partout où il est passé. Il va manquer à l’enduro français ! L’an prochain, Christophe intégrera le team SN CBO Motorsports au guidon d’une Kawasaki France Officiel 450 KXF, avec au programme le championnat de France Élite 24MX, quelques MXGP… et « d’autres surprises à venir ! »selon son équipe. Il retrouve donc ses premières amours, lui qui on le rappelle a été titré champion d’Europe en MX en 2009 et est parvenu à rentrer dans le top 5 MX avec une quatrième place finale. Bref, il sait ce qu’il fait ! 
Forza CC#23, tu reviens quand tu veux ! 

CC#23 période Beta : 

CC#23 période Honda : 

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Joakim Ljunggren a remporté ce week-end sa neuvième Novemberkåsan, la course réputée la plus difficile de Suède. Une nouvelle fois, l’épreuve s’est déroulée dans des conditions difficiles, entre la neige, la boue et le froid. Après presque huit heures de roulage, seuls 44 des 170 pilotes au départ ont réussi à rallier l’arrivée, preuve que la course n’est pas destinée aux fragiles ! Niklas Persson et Oliver Nelson complètent le podium 100% suédois dans cet ordre. Notez que le vainqueur sortant Albin Elowson a été contraint à l’abandon rapidement, victime d’un coude déboîté. 

Retrouvez l’ensemble des résultats ici. 

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Présentée au salon de Milan 2019 à l’origine comme une concept-bike, on se doutait en la voyant que l’Husqvarna Norden 901 paraissait être plus que ça, et semblait même proche de l’industrialisation. D’autant que Stefan Pierer, le grand boss du groupe KTM/HVA, avait laissé entendre peu de temps avant dans une interview qu’une Husqvarna bicylindre à vocation « adventure » allait voir le jour. Restait seulement pour HVA à voir et sentir quelles allaient être les réactions des clients potentiels et de l’industrie vis à vis de cette Norden, dotée d’un esthétique qui sort effectivement de l’ordinaire. Comme, à l’époque, les deux premières machines de route de la marque, les Vitpilen et Svartpilen, elles aussi assez clivantes en terme de design : on adore ou on déteste… Visiblement, les boss ont été satisfaits. Voici donc Husky lancé sur le marché du gros trail avec un produit qui fleure bon le tout-terrain, et c’est déjà pas mal ! 

LE COMMUNIQUE OFFICIEL HUSQVARNA : 
À la suite du franc succès rencontré lors de la présentation du modèle NORDEN 901 Concept lors de l’EICMA, Husqvarna Motorcycles est fier d’annoncer la mise en production de cette nouvelle moto bicylindre, ce qui souligne la volonté croissante de Husqvarna Motorcycles de se lancer dans le segment de la route.

Dévoilée pour la première fois lors du Salon international de la Moto en Italie, la NORDEN 901 a suscité un vif intérêt de la part de centaines de milliers d’amateurs de motos ainsi que de la presse moto. Appelée à devenir un produit phare de la gamme Street de Husqvarna Motorcycles, cette moto dynamique et polyvalente qui convient parfaitement aux longues distances offre au motard d’aujourd’hui l’équilibre entre accessibilité, pratique et confort.

S’inscrivant dans la vision de Husqvarna Motorcycles en matière de motos de tourisme d’aventure, la NORDEN 901 est une moto dynamique bicylindre qui offre une excellente ergonomie de conduite et de hautes performances, résultat de nombreuses années d’expérience en rallye. Dotée d’un design reconnaissable et moderne, elle affiche d’impressionnantes performances tout-terrain et sur route. Sa légèreté et sa puissance incroyables, associées à un agencement polyvalent, accessible et précis, permettent aux motards les plus exigeants de profiter de possibilités d’exploration sans compromis. Grâce à sa facilité de conduite et à son équipement moderne haut de gamme, la NORDEN 901 convient aux trajets quotidiens, aux longues aventures, et tout ce qui se trouve entre les deux.

POINTS CLÉS TECHNIQUES

=> Moto de tourisme d’aventure élancée et légère 
• moteur bicylindre en ligne 889,5 cm3 spécialement conçue
=> Équilibre parfait entre performances tout terrain et tourisme
• roue avant 21” , roue arrière 18” => Ergonomie confortable et maniabilité inspirant confiance
=> Éléments de suspension WP de haute qualité
De plus amples informations sur la NORDEN 901 seront publiées par Husqvarna Motorcycles à l’approche de son lancement sur le marché.

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Beta Racing vient d’annoncer ses plans pour 2020. Trois pilotes officiels ont été confirmés, dont le champion du monde E3 cette saison et ex-champion EGP Steve Holcombe. Victime d’une mononucléose qui l’a laissé sans force une bonne partie de la saison, Wonder Steve a tout de même réussi à ramener un titre à la maison, même si ce n’est pas forcément celui qu’il voulait… Car c’est bien son nouveau coéquipier Brad Freeman qui a conquis cette année le titre EnduroGP (en plus de l’E1) sur une Beta également, mais celle du team satellite Boano Racing, managé par l’excellent Jarno Boano. L’usine a donc visiblement tenu à récupérer son nouveau pilote vedette pour le placer sous le auvent officiel managé par Fabrizio Dini. Résultat des courses, Brad Freeman change de catégorie et roulera l’an prochain en Enduro 3, donc très vraisemblablement sur la Beta 300 RR, à la place de Steve Holcombe, qui quant à lui s’alignera en Enduro 2. Croisé lors de la présentation 2020 des Beta en juillet, Steve nous avait alors confié sa volonté de piloter un 4T la saison prochaine. Il semble qu’il ait été entendu par son management ! Reste à déterminer quelle cylindrée. Une 350, une 430 ? Vous n’y apprendrez pas d’avantage en visionnant la vidéo ci-dessous, qui ne dévoile pas cette information. Peut-être simplement parce que la situation n’a pas encore été prise, d’autant que Steve s’est blessé juste avant les ISDE et n’a donc pas forcément pu réaliser tout le testing nécessaire au choix. 

Herrera vers l’extrême
Beta annonce également une autre nouvelle, le départ de son second pilote Benjamin Herrera vers le hard enduro. Pourtant auteur d’une saison très correcte, le Chilien délaisse donc le monde de l’EnduroGP pour s’attaquer à un nouveau défi. L’effort fourni par l’usine sera sans doute plus important que celui qui a été fourni au sud-africain Travis Teasdale il y a deux ans, puisque le communiqué officiel parle d’une « participation de Beta à toutes les grandes courses extrêmes du calendrier pour la première fois ». Une décision poussée par Red Bull, qui aide son petit protégé chilien depuis des années ? Difficile à savoir, mais en tout cas, c’est logique pour une telle marque qui fabrique des machines d’enduro et de trial de soutenir le monde de l’extrême. 

La vidéo Beta Racing 2020 : 

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Les Mitas Terra Force-EF et Terra Force-EH sont les successeurs des fameux Mitas à bandes vertes popularisés par les courses extrêmes. Rendons à Cesar ce qui lui appartient, Mitas a été pionnier sur ce secteur de l’extrême et a longtemps été seul devant. Mais la concurrence a fini par se réveiller. Ainsi, il fallait que Mitas fasse évoluer ses produits. La nouvelle génération a été développée et testée en collaboration avec de nombreux pilotes professionnels.

Le Mitas TERRA FORCE- EF Super, marqué d’une bande jaune, est composé d’un mélange de caoutchouc fibreux durable et résistant qui assure une adhérence exceptionnelle et une très faible usure, même sur le dur. Il résiste à la déchirure et à la coupure, et est donc adapté à un large éventail de conditions, des terrains mous et intermédiaires aux sols rocheux. Les crampons répondent aux normes spécifiques de la Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM).

Le Mitas TERRA FORCE-EF Super light, marqué d’une bande verte, est conçu pour les courses d’enduro extrêmes. Par rapport à la version Super, il est doté d’une bande de roulement plus souple qui assure une meilleure adhérence et une meilleure performance sur les terrains durs et rocailleux comme sur les racines. Conçu pour les compétitions les plus dures et les compétiteurs les plus exigeants, il est lui aussi conforme à la réglementation FIM en vigueur pour les pneus de compétition enduro. 

Enfin, le Mitas TERRA FORCE- EH Super soft, marqué de doubles bandes vertes, est doté d’une bande de roulement collante extra souple pour les courses extrêmes en circuit fermé. Le pneu est le mieux adapté aux terrains extrêmement rocailleux, pierreux, mouillés et boueux. Il est idéal pour les courses les plus difficiles et pour tous les terrains les plus extrêmes. Attention toutefois, le TERRA FORCE-EH n’est pas conforme au code de la route et n’est disponible qu’en version NHS (Not for Highway Service). En gros, ce n’est pas un pneu FIM et il est donc réservé aux courses en circuit fermé. 

Des nouveautés pneumatiques qu’on a hâte de comparer au nouveau pneu Michelin XTrem, ce qui sera fait bientôt dans le cadre de notre numéro Hors-Série Spécial Extrême que nous préparons en ce moment-même. Restez connectés, on vous en dit plus dès que possible. 

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Daniel McCanney, le dauphin de Steve Holcombe en E3 et également sur le podium du championnat EnduroGP 2019, vient d’annoncer sa signature chez Honda RedMoto. Il quitte ainsi un autre team italien, TM Racing, avec qui il a pourtant connu une année faste aux côtés de Loic Larrieu, notre champion du monde E2. Danny va donc passer de la TM 300 2T et la catégorie E3 à une Honda RedMoto CRF 450 RX Enduro en catégorie E2, avec comme programme le championnat du monde ainsi que le championnat d’Italie, les Assoluti. 

Evidemment, comme c’est toujours le cas, il est ravi de cette signature dans le communiqué officiel envoyé à la presse. « Je suis heureux et très excité de faire partie de l’équipe Honda Racing World Enduro Team. Je veux remercier Matteo Boffelli et tout le staff Honda RedMoto pour cette opportunité. Je vais faire de mon mieux pour mériter leur confiance. J’ai hâte de commencer à travailler avec le team au grand complet. » a déclaré le sympathique anglais. Matteo Boffelli, le manager de Honda Racing/RedMoto, est content aussi : « Daniel McCanney est un pilote de talent, nous sommes ravis qu’il rejoigne notre famille. Il va apporter de la valeur au team, étant donné que l’école anglaise est actuellement la meilleure dans le monde. Je suis sûr qu’ensemble, nous allons obtenir d’excellents résultats. » 

Daniel rejoint ainsi dans le team Thomas Oldrati, qui a annoncé la semaine dernière qu’il restait dans l’équipe Honda Racing RedMoto, contrairement à notre français Christophe Charlier, de retour à ses premières amours dans le motocross. 

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On finit bien l’année avec ce dernier numéro d’Enduro Magazine n°106 !  À la une, découvrez en exclusivité un maxi comparatif entre les 300 2T et 300-350 4T, mais vous saurez également tout sur l’édition 2020 du Dakar. 

Nous vous livrons toute l’actualité sur le Salon de Milan où nos équipes se sont déplacées en force afin de découvrir toutes les nouveautés et vous les faire partager.
Sans oublier nos fameuses rubriques : essais, shopping, interviews, agenda etc.. à ne pas rater !

Alors foncez en kiosque ou sur boutiquecppresse.com

SOMMAIRE ENDURO MAGAZINE N°106 – Décembre 2019 / Janvier 2020

Dakar : Tout savoir sur l’édition 2020
News : L’actu TT et toutes les nouveautés enduro du Salon de Milan
Un an avec : Till de Clercq n’a pas chômé depuis la rentrée!
Premier plan : Elite Moto 15 se lâche sur une KTM250 EXC-F2020
Portrait : Andrew Short a remporté son premier rallye-raid au Maroc
Evénement : EnduroMag Days, puissance 4!
Comparatifs : Les 300 2T et 300-350 4T essayées et jugées pour 2020
Matos : Kayaba, Öhlins et WP, un max de nouveautés pour 2020
Vécu : Nico Joriot a vécu la seconde édition du Casteu Trophy
Expérience : Pierre Pallut a fait le GP de France en National Trophy
Shopping : C’est bientôt Noël, offrez-vous ce que vous voulez!
Agenda : Compétitions, randos, raids, à vous de choisir
Marché : Pour 10 000 euros, ça joue !
Héros : Nathan Watson sélectionné pour le MXdN 

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Calendrier 2020 : c’est le moment !

La fin d’année approchant, il est temps de se pencher sur le calendrier 2020. Classiques, championnat de France, Trophée 50 HM, Trophée Enduro Kid, il y en a pour tous les goûts. Il manque encore les dates du très sympathique championnat de cross-country qui ne devraient plus tarder à tomber, on s’en fera écho dès que nous les aurons. On aime aussi le XC, chez Enduro Mag ! 

Classiques
28-29/03 : Val de Lorraine Classic – Faulx (54)
http://valdelorraineclassic.com
01-03/05/2020 : La Grappe de Cyrano – Le Buisson-de-Cadouin (24)
www.grappedecyrano.com
21-23/05 : Trèfle Lozérien AMV – Mende (48)
www.trefle-lozerien-amv.com
27-28 Juin 2020 : Rand’Auvergne – Ambert (63)
http://randauvergne.com 
20-21-22 août : Aveyronnaise Classic (12)
http://www.aveyronnaise-classic.com/

Trophée 50 HM by Vent
22/03 : Villefranche-de-Rouergue – MC Rouergat (12)
02/05 : Champagnat – MC Les i-rondelles (23)
14/06 : La Combelle – MC La Combelle (63)
05/07 : Villebret – ASM Villebret (03)
06/09 : Lévézou – MC Lévézou (12)
25/10 : Vorey-sur-Arzon – MC de l’Emblavez (43)
www.referencemoto.fr

Championnat de France d’enduro
11-12/04 : Le Luc (83)
30-31/05 : Gacé (61)
20-21/06 : Chaumont (52)
12-13/09 : Le Puy-en-Velay (43)
03-04/10 : Saint-Agrève (07)
www.enduro-france.fr/

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Le championnat du monde de SuperEnduro a démarré de la meilleure des manières pour le rookie of the year d’il y a deux ans Billy Bolt, contraint de rester sur la touche l’an dernier à cause d’une grave blessure à la jambe. Super BB a en effet dominé le héros local Taddy Blazusiak pour l’ouverture de ce mondial à Cracovie. Les deux coéquipiers de Bolt et Taddy chez HVA et KTM, Alfredo Gomez et Jonny Walker, complètent le classement dans cette ordre. En gros, les deux seuls teams officiels engagés placent leurs pilotes devant ! 

En Junior, la présence du seul américain du plateau Ty Cullins a apporté son lot de fraîcheur. 

Le communiqué officiel du championnat du monde SuperEnduro : 

14000 spectateurs c’est un record absolu pour le Championnat du Monde FIM de SuperEnduro. Pour la 4ème année consécutive la Tauron Arena de Cracovie s’est garnie pour accueillir les héros de cette toute nouvelle saison. Le porte drapeau et héros local, Taddy BLAZUSIAK voulait briller devant une salle acquise à sa cause. 

La SuperPole Akrapovic a permis aux 7 meilleurs pilotes de prendre leur marque sur la très technique piste polonaise. Dans cet exercice bien particulier, c’ests le revenant Billy BOLT (GBR-Husqvarna) qui signe le meilleur temps au nez et à la barbe de Jonny WALKER (GBR-KTM) et le héros d’un peuple Taddy BLAZUSIAK (POL-KTM) 3ème chrono derrière son nouvel équipier. Tout se met en place pour une soirée de feu. 

Il y a 12 mois, Billy BOLT observait le lancement de la saison depuis son lit d’hôpital. Victime d’une grave blessure à la jambe gauche, le pilote Husqvarna devait faire une croix sur son année 2019.

Pour son retour à la compétition BOLT a tenu à marquer les esprits. Après la SuperPole, le pilote Britannique affiche une confiance totale en son potentiel. Auteur d’un excellent départ en Finale 1, Il prend les commandes de la course devant Taddy BLAZUSIAK. Mais le Polonais, survolté, double BOLT avant même la fin du premier tour. Pas déconcentré par ce dépassement, ce dernier reste dans le sillage de “Taddy”. Les deux hommes vont se livrer une lutte fantastique pendant de nombreux tours, transformant la Tauron Arena en chaudron. BLAZUSIAK se fait piéger sur une dernière attaque. Il laisse s’échapper BOLT qui vole vers sa première victoire depuis mars 2018. 

Loin de cette lutte incroyable, Jonny WALKER s’est montré peu à son aise sur une piste compliquée. Le pilote Anglais s’est fait piéger dans les premiers virages de la manche. Il parvient néanmoins à finir 4ème de cette finale en remontant depuis les profondeurs du classement. Alfredo GOMEZ (ESP-Husqvarna) sans pouvoir se mêler à la lutte en tête signe son premier top 3 de la soirée.

Dans la seconde finale, Taddy BLAZUSIAK prend sa revanche sur Billy BOLT en signant une victoire qui a fait chavirer les 14’000 fans en fusion. BOLT  est pris au piège par la grille inversée dès le départ. Il remonte en deuxième position, il engrange de précieux points pour la suite de la soirée. GOMEZ est un nouvelle fois troisième loin des leaders.  Le top 5 est composé Jonny WALKER encore en difficulté et de Blake GUTZEIT (RSA-KTM) qui signe un bonne soirée.  

Pour la dernière manche, la donne est simple. Celui qui de  BOLT ou BLAZUSIAK s’impose ou termine devant l’autre remporte le GP de Pologne. Les deux pilotes sont vraiment dans une autre dimension en cette ouverture de saison 2020. Ce sont eux qui se détachent rapidement dès les premiers tours de la dernière finale. BOLT utilise la ferveur des fans polonais pour se donner l’énergie supplémentaire afin de prendre l’avantage sur BLAZUSIAK. Après 4 tours, il mène avec plus de 4 secondes d’avance sur Taddy. 

La dernière position sur  le podium a vu plusieurs pilotes se la disputer, mais Kevin GALLAS (GER-Husqvarna) et GUTZEIT n’ont rien pu faire face à un GOMEZ abonné à cette position ce soir. Jonny WALKER est un nouvelle fois en difficulté en terre polonaise. Il termine cette manche une  nouvelle fois 4ème après une remontée dantesque. 

Billy BOLT signe un retour en fanfare s’emparant de la tête du classement provisoire devant BLAZUSIAK et GOMEZ. WALKER s’en sort plutôt bien en pointant 4ème du classement provisoire à seulement quatre points de GOMEZ. 

Ty CULLINS le petit nouveau fait parler la poudre

Le Bulgare Teodor KABAKCHIEV (KTM) remporte la deuxième finale devant CULLINS et le français Adrien JACON (KTM). La dernière manche revient à l’allemand Leon HENTSCHEL (Husqvarna) devant KABAKCHIEV et CULLINS un peu fatigué de ses exploits. L’Américain remporte le GP de Pologne en Junior devant HENTSCHEL et KABAKCHIEV. 

FIM-EUROPE: Magnus THOR a l’ouverture. 

Le Suédois Magnus THOR (SWE-Husqvarna) est le premier leader de la catégorie FIM-Europe. Il remporte la premier manche devant Miha SPINDLER (SLO-KTM) et l’Allemand Pascal SPRINGMAN (Beta). Pour assurer son succès total THOR s’impose lors de la deuxième finale en emmenant avec lui sur le podium l’Italien Sonny GOGGIA (Beta) et Miha SPINDLER 3ème. Au cumul, c’est THOR qui mène devant SPINDLER et GOGGIA. 

Ils l’ont dit: 

Billy BOLT (GBR-Husqvarna) : “ Il y a 12 mois je regardais cette course sur mon ordinateur depuis mon lit d’hôpital. J’étais très très triste de ne pas être là. Il s’est passé beaucoup de choses depuis alors vous imaginez que me trouver face à vous en ayant remporté 2 courses me comble de joie. Je me suis dit dans la dernière manche face à Taddy et ses fans que je n’avais rien à perdre , c’était vraiment une course spéciale et probablement une des plus belles de ma carrière”. 

Taddy BLAZUSIAK (POL-KTM): “Si ce soir vous n’entendez pas les fans c’est que vous avez un sérieux problème d’audition. Ce fut une superbe soirée avec de très belle course à 3 reprises. La piste était piégeuse, J’ai commis quelques erreurs j’ai fait de mon mieux pour remonter sur Billy. J’aurai adoré gagner mais c’est un bon début du championnat je suis donc satisfait. ”

Alfredo GOMEZ (ESP-Husqvarna): “ce soir j’ai fait mon maximum mais je n’avais pas la confiance suffisante pour me battre avec Billy et Taddy. Je suis néanmoins satisfait de remonter sur le podium. Je me sens en pleine forme et j’ai hâte de me trouver à Riesa début 2020 .”  

Championnat du monde SuperEnduro 2020 
Categorie Prestige:
 
Manche 1 : 1. Billy BOLT ; 2. Taddy BLAZUSIAK; 3. Alfredo GOMEZ; 4.Jonny WALKER ; 5.Pol TARRES 
 
Manche 2 : 1. Taddy BLAZUSIAK ; 2. Billy BOLT ; 3. Alfredo GOMEZ; 4. Jonny WALKER; 5. Blake GUTZEIT. 
 
Manche 3 : 1. Billy BOLT ; 2. Taddy BLAZUSIAK ; 3. Alfredo GOMEZ ; 4.  Jonny WALKER; 5. Kevin GALLAS
 
Classement provisoire : 1. Billy BOLT  60 pts ; 2. Taddy BLAZUSIAK 55 pts ; 3. Alfredo GOMEZ 45pts ; 4.Jonny WALKER 41 pts ; 5. Blake GUTZEIT 29pts. 

Categorie Junior  :
 
Manche 1 : 1. Ty CULLINS ; 2. Leon HENTSCHEL; 3.Milan SCHMUESER ; 4. Teodor KABAKCHIEV ; 5. Adrien JACON. 

Manche 2 : 1. Teodor KABAKCHIEV ; 2. Ty CULLINS ; 3. Adrien JACON. ; 4. Leon HENTSCHEL ; 5. Raul GUIMERA 
 
Manche 3 : 1. Leon HENTSCHEL  ; 2. Teodor KABAKCHIEV ; 3. Ty CULLINS ; 4. Adrien JACON ; 5. Norbert Levente JOZSA. 
 
Classement provisoire : 1. Ty CULLINS 52 pts ; 2. Leon HENTSCHEL 50 pts ; 3. Teodor KABAKCHIEV 50pts ; 4. Adrien JACON 39pts ; 5. Norbert Levente JOZSA 29pts…

Categorie FIM-Europe: 

Manche 1: 1. Magnus THOR  ; 2. Miha SPINDLER ; 3. Pascal SPRINGMANN ; 4. Thomas SCHLEY; 5. Sonny GOGGIA

Manche 2: 1. Magnus THOR  ; 2. Sonny GOGGIA ; 3. Miha SPINDLER ; 4. Pascal SPRINGMANN ; 5. Kacper BAKLARZ

Classement Provisoire: 1. Magnus THOR 40 pts  ; 2. Miha SPINDLER 32 pts ; 3. Sonny GOGGIA 28 pts; 4 Pascal SPRINGMANN 28 pts; Thomas SCHLEY 17pts

Le podium Junior, avec un américain sur la plus haute marche. 

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Le Motul Roof of Africa 2019 s’est terminé comme les deux précédents : par une victoire sans appel de Wade Young, qui porte ainsi son total de victoire à cinq sur la « mère des courses extrêmes », comme ils disent là-bas. Souvenez-vous que c’est le Roof of Africa qui a d’ailleurs véritablement lancé la carrière de Wade Young, quand il l’a emporté en 2012 à seulement 16 ans, devant… Graham Jarvis ! Un Jarvis lui aussi présent cette année, mais qui a du se contenter de la quatrième place. Quatre, comme le nombre de victoires du vieux renard anglais sur cette épreuve. Grimbo s’est en effet fait déborder par la jeune garde des locaux, l’excellent Scott Bouverie, qu’on voit souvent en Europe, terminant second devant Kyle Flanagan, déjà sur le podium l’an dernier. Lui aussi n’est pas un inconnu chez nous. Vainqueur de plusieurs finales en SuperEnduro Junior, il a évolué l’an dernier en EnduroGP avec le team Yamaha Johansson. Le jeune espoir sud-africain Matthew Green, un pilote à suivre avec attention, termine quant à lui septième. 

Retrouvez l’ensemble des résultats ici. 

Chez les Silver, la victoire s’est jouée en peu entre Ryan Pelser et Dwain Barnard, le premier nommé l’emportant pour même pas cinq minutes à l’issue des deux jours de course. Bruce May complète le podium. A noter que dans cette catégorie, la France était représentée par notre pote Romain Duchène, solide enduriste bien connu dans le sud-ouest et même au-delà. Romain, sur une machine d’emprunt du team Alfie Cox, la légende locale aux neuf victoires (oui, c’est le record), termine à une belle 24e place et, plus important encore, s’est absolument régalé sur cette course.

Même en Bronze, la France n’a pas coulé grâce à la belle 42e place du Picard Antoine Bouchez, lui aussi sur une KTM du team Alfie Cox. Antoine a même eu le droit à sa petite interview à l’arrivée : 

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On en sait plus sur les dates du championnat de France cross-country 2020, un championnat dominé en 2019 par Nicolas Deparrois. Cinq épreuves sont au programme, avec une ouverture dans l’Aube et une finale dans le Cantal, le tout en passant par la Normandie et Pierrefitte en Cinglais, lieu de la mythique Course Infernale du début des années 2000. 

Le samedi sera consacré au nouveau championnat de France KIDS (11-15 ans) qui auront 1 spéciale à parcourir 2 fois puis 2 manches d’endurance de 30 minutes. Une épreuve de motos anciennes et de e-vtt pourra compléter, pour les clubs concernés, la journée du samedi.

Si les quads ont disparu cette année du tableau, le schéma reste à peu près le même que les années précédentes en ce qui concerne la journée du dimanche. A savoir un tour de reconnaissance le matin, suivi d’un tour chrono dont le résultat servira pour constituer les deux premières lignes pour le départ de l’après-midi. Une nouveauté, la création d’une catégorie Jeunes 15/17 ans qui, comme les féminines, s’affronteront sur deux heures de course au lieu des trois heures des pilotes seniors. 

Le calendrier du championnat de France cross-country 2020 : 
– 29 février – 1er mars : ESSOYES (10) – moto club ESSOYES TT
– 14 – 15 mars : APCHAT (63) – moto club HARD MOTO
– 9 – 10 mai : LE MASSEGROS (48) – moto club du MASSEGROS
– 6 – 7 juin : PIERREFITTE EN CINGLAIS (14) – moto club PIERREFITTE EN CINGLAIS
– 4 – 5 juillet : LEYNHAC (15) – moto club LEYNHAC MOTO QUAD

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Dafy de Noël !
Pour ceux qui ne croyaient plus au Père Noël, ravisez-vous… il fait ses emplettes chez Dafy ! Jusqu’au 31 décembre prochain, les offres sont tellement givrées qu’on se demande même si le Père « Dafy » Noël n’aurait pas pris un coup de froid sur la tête. Voyez plutôt : jusqu’à 150 € de remise immédiate sur vos achats dans tous les magasins Dafy participant à l’opération et sur www.dafy-moto.com ! De quoi vous rhabiller pour l’Hiver sans donner froid à votre porte-monnaie ! Mais ce n’est pas tout ! Participez au jeu magique de Noël Dafy* en souscrivant gratuitement au programme de fidélité MonDafy et tentez de gagner la totalité de votre liste de Noël !!! Alors dépêchez-vous et faites le plein sous le sapin avec Dafy pour Noël, pour vous bien sûr, mais aussi pour elle, pour lui, ou pour vos graines de pilotes…

*Règlement sur www.mondafy.com.

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L’Arabie saoudite, terrain de jeu grand ouvert quatre fois grand comme la France et 30e pays à accueillir le rallye, sera le théâtre unique de ce 42e Dakar de 12 étapes. 7 856 km, dont 5 097 km de spéciales disputées à 75 % dans le sable, 2 759 km de liaison, avec 3 étapes en boucle. Départ le long de la Mer Rouge, repos dans la capitale et arrivée donnée à l’issue d’un challenge ultime en mass start pour le fun dans une ville en construction, un projet pharaonique au milieu du désert de Qiddiya. 351 véhicules seront au départ, un chiffre élevé qui témoigne de l’engouement pour ce “nouveau” Dakar sauce béarnaise. Pour les Motos, ASO a confirmé le chiffre annoncé par son boss dans notre dernier numéro de 170 véhicules. 157 motos en réalité puisque cette catégorie regroupe encore deux roues et quads.

42e Dakar : Super Marathon d’entrée de jeu

Au rayon nouveautés, en Motos, deux choses à retenir, d’ores et déjà testées lors du Rallye du Maroc d’octobre dernier, nouveau labo du Dakar. Primo, la création de l’étape Super Marathon que David Castera vous avait annoncée il y a deux numéros de cela au travers de son interview. Dès la seconde étape, à l’arrivée à Neom, les motards Elite – et donc pas les amateurs – n’auront que 10 mn de mécanique avant la mise en parc fermé de eur machine, avec interdiction d’échanger des pièces avec d’autres concurrents. Cela signifie que les pneus devront tenir deux étapes, soit en l’espèce 401 km l’étape 2, plus 489 km l’étape 3. Soit 890 km au total quasiment d’entrée de course, voilà de quoi bouleverser les habitudes des pros à moto. Au 10 e jour, l’étape classique Marathon, à deux jours du finish, remettra l’économie mécanique encore au centre des enjeux.

Road-book le matin la moitié du Dakar ?

Le road-book couleur testé au Maroc sera la règle, « distribué le matin au départ de la spéciale, au minimum sur quatre étapes » indique le dossier de presse.

Article complet dans Enduro Magazine n°106

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